Pour une candidature unique et de Salut public aux Présidentielles !


L’heure est grave, la France est exsangue, exténuée, à bout de souffle.

Le pays s’enfonce dans la dépression : avec le déferlement de la troisième vague de la pandémie, c’est le coup de grâce qui est administré à une population plus que jamais portée à douter de la capacité de ses dirigeants à endiguer ce fléau. L’économie est en berne, le chômage en hausse vertigineuse, l’avenir plus indistinct que jamais. C’est une nation profondément désorientée, découragée, près d’être emportée par une dépression collective qui se trouve dans l’attente anxieuse des propositions qui, enfin, lui permettraient d’entrevoir le bout du tunnel.

Dans un peu plus d’un an se tiendront les prochaines élections présidentielles, une échéance qui constitue, nul ne l’ignore, la clé de voûte de notre système politique. On ne saurait malheureusement escompter que les nuages qui, aujourd’hui, assombrissent l’existence de chacun et de tous et pèsent lourdement sur la vie politique et publique du pays se soient, d’ici là, dissipés. Bien au contraire, tout porte à penser que l’élection à venir et la campagne qui la précédera se dérouleront dans un climat plombé par les conséquences à court et long terme des épreuves qui nous sont aujourd’hui infligées.

Dans des conditions aussi distinctement placées sous le signe du danger vital, d’une crise d’une exceptionnelle gravité, tant dans du fait de sa durée que de son coût humain, l’urgence est au rassemblement. Il serait inconcevable que, dans ces circonstances dramatiques où c’est le pronostic vital de la nation qui est engagé, l’élection présidentielle soit pour les partis et les leaders politiques l’occasion (comme c’est bien trop souvent le cas), d’étaler leurs dissensions, de faire prévaloir leurs ambitions personnelles sur l’intérêt public, de multiplier les coups bas et de faire chuter le débat politique au niveau de l’invective et des viles insinuations.

Pour cette raison, les signataires de ce texte se sont résolus à lancer un appel solennel aux partis et à leurs dirigeants naturels pour que, se tenant à la hauteur des défis que leur lance l’épreuve que nous traversons, ils prennent leurs responsabilités en se rassemblant autour d’un-e unique candidat-e de front commun et de Salut public. Cette candidature unique, destinée à suspendre dans le temps de l’épreuve, les procédures courantes de la vie démocratique et du pluralisme politique au nom de la préservation des intérêts vitaux de la nation marquerait les esprits par son caractère symbolique fort. Le consensus dont elle résulterait aurait vocation à montrer qu’enfin les élites politiques de ce pays se tiennent à la hauteur des enjeux de la situation et qu’elles en ont pris la juste mesure.

Cet appel s’adresse tout particulièrement aux dirigeants des deux partis qui dominent le débat politique en France aujourd’hui – La République en marche, parti rassemblé autour du président et largement majoritaire à l’Assemblée, et le Rassemblement national que tous les sondages récents désignent comme le principal parti d’opposition, dans un contexte où les partis traditionnels de gauche et de droite sont à la peine.

Depuis quelque temps déjà, et plus nettement encore tout récemment, de très encourageants signes de rapprochement se sont dessinés entre ces deux partis à vocation majoritaire – ceci en particulier sur l’une des questions les plus sensibles aujourd’hui, l’immigration, avec ses corollaires obligés, l’islamisme et le terrorisme. Ces compatibilités dont le champ est assurément appelé à s’étendre, si les deux parties s’y attachent loyalement, ont été notamment mises en lumière à l’occasion d’un débat télévisé rassemblant plutôt que mettant aux prises Marine Le Pen et Gérald Darmanin, l’actuel ministre de l’Intérieur – à l’évidence, ce n’étaient que des enjeux subalternes de politique politicienne qui séparaient les deux débatteurs – ne parvenant pas à éclipser leur accord sur le fond.

Dans ces conditions, rien ne pourrait être plus salutaire au pays qu’un pacte, une union sacrée conclue entre ces deux composantes principales de la vie politique française aujourd’hui, décidées à unir leurs forces en vue de sauver notre pays bien près de succomber sous les coups de boutoir de la pandémie, du marasme économique, des mécontentements accumulés. Une décision qui, bien sûr, supposerait que les deux partis principaux, entraînant dans leur sillage les partis résiduels de droite et de gauche, acceptent que leurs leaders s’effacent au profit d’une candidature d’union.

Il est apparu aux signataires de ce texte, après mûre réflexion et à l’issue d’une longue concertation collective, que l’actuel ministre de l’Intérieur serait la personnalité la mieux à même d’incarner ce rassemblement. Se tenant à égale distance du Président Macron et de Marine Le Pen, Gérald Darmanin est le candidat naturel que tout désigne pour promouvoir [1] le dépassement de tout ce qui, habituellement, nous divise. Sa jeunesse, ses qualités d’homme d’Etat démontrées dans l’exercice de ses fonctions au ministère de l’Intérieur en font celui dont la nation a toutes les raisons d’espérer qu’il pilotera le navire de l’Etat d’une main sûre dans les eaux agitées qu’il nous faudra encore traverser au cours des années à venir.

En votant massivement pour le candidat unique, de rassemblement et de Salut public lors des prochaines élections présidentielles, les Françaises et les Français administreront la preuve de leur maturité politique. En se ralliant à cette proposition inspirée par le seul intérêt de la nation, les partis minoritaires manifesteront à leur tour leur civisme et leur esprit de responsabilité. Le gouvernement de Salut public qui sera alors formé à l’issue de cette élection (les élections législatives ayant été reportées à une date ultérieure et indéterminée), en rassemblant des compétences issues de l’ensemble du spectre politique du pays, saura récompenser ce sacrifice des intérêts partisans.

Les signataires de cet appel invitent les Françaises et les Français qui se reconnaissent dans son intention à former dès maintenant, dans leurs localités ou sur leurs lieux de travail, des comités de parrainage de la candidature de Gérald Darmanin, à organiser en distanciel des meetings destinés à populariser auprès du public la démarche qui les inspire.

Darmanin, c’est demain ! Désunis, nous sommes désarmés, rassemblés derrière Darmanin, prenons notre destin en main !

Premiers signataires
Jean-Toussaint Fromager, assureur
Clarence Blérot, femme au foyer
Andreas Flop, ostéopathe
Samuel Glick, ingénieur aéronautique
Dr Joachim Musette, médecin généraliste
Bertrand Boulimix, agriculteur
Hyacinthe Belmeuf, paysagiste
Luisa Torn, linguiste
Marcel Grotius, reporter d’images
Iskander Chouffe, marin-pêcheur
Christiane Pollaire, fleuriste
Gervaise Malladart, institutrice
Attila Weibao, ethnomusicologue
Nathalie Chipotte, apicultrice
Carlito von Buffels, harpiste
Serge Lepingre-Ripoux, commissaire de police retraité
Milton Pendard, entraineur sportif
Almer Cabu, écrivain
Francis de Bracquemont, tapissier
Félix Licorne, rémouleur
Jean-Marcel Fripont, maître-verrier
Pamela Molotova, artiste de scène
Sarah Gross, militante féministe
Jons Pébroc, traducteur
Dan Fuks, journaliste
Gérard Brebis, paysagiste
Pierre-Louis de Bittru, sénateur
Jeanne Lapoul-Kandor, dirigeante de PME
Haydée Webinard, bloggeuse
Parménide Jollivet, serrurier
Marius Popotaing, épidémiologue
Pr Simon Cafart, chef de clinique
Bertrand Urschmutz, orthophoniste
Félix Dandruff, coiffeur
Mathilde Zebra, auteure de bandes dessinées
Carola Putrid, restauratrice de tableaux
Nathalie Chobouyan, archiviste
Andreas Viende, charpentier
Beaudoin Queutard, agent des douanes
Sacha Tapirov, danseur étoile

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Notes

[1Quiconque est tant soit peu familiarisé avec la philosophie bouddhique identifiera dans le Darma (Dharma, la Loi) sur lequel s’ouvre le nom du ministre de l’Intérieur, le plus prometteur des auspices. Seuls les aigris et les méchants relèveront le « nain » sur lequel il s’achève. Pour ce qui concerne les accusations d’abus sexuel qui ont été portées contre lui, nul doute qu’elle seront très prochainement requalifiées en péchés de jeunesse.